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Bulle présentation BD'dicoville. BD'orthographe
Couvertute album BDicoville
de 6 à 122 ans.
Dans Dicoville, on rend les mots mignons pour mieux les aimer. Orthographe, etimologie.
Dans BD'dicoville on rend les mots
mignons pour mieux les aimer.
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Dans BDicoville, les « fichues » exceptions orthographiques se transforment en mots exceptionnels ! Orthographe, etimologie.
Dans BD'dicoville, les « fichues » exceptions orthographiques se transforment en mots exceptionnels !
Dans Dicoville on pratique l’étymologie comme de vieilles commères : Ah bon, année et revenir ont un fil ? Comment s’appelle-t-il ? Orthographe, etimologie.
Dans BD'dicoville, on pratique l’étymologie comme de vieilles commères : Ah bon, année et revenir ont eu un fils ? Comment s’appelle-t-il ?

L’orthographe est une ville…, les mots sont vivants

Je suis parti à la recherche d’un univers qui permettrait de regarder chaque mot avec ses qualités et ses défauts comme un philatéliste regarde un timbre mal tamponné, raconte Marc, l’auteur. Puis un jour, l’évidence : et si les mots étaient « vraiment » vivants, s’ils vivaient dans une ville moyenâgeuse à l’époque où les scribes les ont « inventés ». Quelle serait leur vie ? Quel serait leurs vêtements, leurs quartiers, leur métier (métier que vous découvrirez dans l’albums 3) ? Et si ces mots, en plus d’être vivants, étaient beaux, avec une bonne bouille ! Ne serait-ce pas un moyen pour les aimer malgré leurs complexités ? Nous pourrions alors raconter leur vie : pourquoi « cauchemar » n’a pas de « d » et pourquoi « femme » s’écrit avec un « e » qui se prononce « a » ? Ne serait-ce pas un moyen pour donner envie aux enfants de les comprendre pour mieux les écrire ?
Un fil de la pelote orthographique était trouvé, il suffisait de tirer dessus pour imaginer tous les concepts de Dicoville : l’humanisation des mots, les expressions qui prennent vie, l’étymologie « familiale » (année et revenir ont un fils), les costumes « nature de mots », les parcs linguistiques (parc des synonymes, antonymes…), les « équations orthographiques », les mots exceptionnels, les mots rebelles, les mots raretés… voir illustrations ci-contre.
Dans BDicoville, une simple plume, une houppette, un collier ou un noeud papillon, nous font comprendre la nature des mots. Cinq personnages : grand, joli, accusation, moche, guide, courir. Orthographe, etimologie.
Dans BD'dicoville, une simple plume, une houppette, un collier ou un noeud papillon, nous font comprendre la nature et le genre des mots.
Dans BDicoville, il y a de nombreuses références culturelles cachées qui sont expliqués dans la rubrique "as-tu l'œil" de ce site internet (en développement).Etymologie, orthographe.
Dans BD'dicoville, il y a de nombreuses références culturelles cachées qui sont expliquées dans la rubrique « As-tu l'œil ? » de ce site internet (rubrique prochainement en ligne).

L’écriture du scénario en « pensant » au binôme élève-enseignant.

Pour construire les aventures et créer les concepts didactiques de Dicoville, nous avons imaginé comment les enseignants et les élèves pourraient les utiliser afin de mettre de l’enthousiasme dans l’apprentissage.
Voici un exemple de cette démarche : dans Dicoville les mots ont des bandeaux sur la tête qui expriment leur nature. Un bandeau surmonté d’une plume représente les adjectifs, un pompon les déterminants, une frange les prépositions, etc. Avant de dessiner ces costumes dans la bande dessinée, nous les avons d’abord imaginés au sein d’une classe d’élèves. Il fallait que ces costumes soient faciles à fabriquer, faciles à ranger, gratuits. C’est une fois l’idée trouvée que nous les avons dessinés sur les personnages de la bande dessinée. Cela offre la possibilité aux enseignants qui le souhaitent, d’imaginer des jeux et des scénettes qui présenteront la nature des mots « comme dans les aventures de Dicoville ».
Dans BD'dicoville, nous avons aussi inséré de nombreuses références culturelles et historiques (peintres, personnages de BD, héros de la littérature…). Par exemple, tapez Magritte dans votre moteur de recherche, regardez ses tableaux et comparez avec les illustrations de la poursuite (p 27 à 32 Dicoville n°1). Chaque case est une immersion dans un ou plusieurs tableaux du peintre. Chaque référence est expliquée dans la rubrique « As-tu l’œil ? » de ce site internet (en développement). L’objectif est de donner la possibilité aux enseignants d’aborder d’autres thématiques que l’orthographe tout en utilisant les albums de BD'dicoville. Etudier un thème en pratiquant l’orthographe avec plaisir, c’est l’idée !
Dans les BDicovilles, les mots vivent dans des quartiers avec des parcs linguistiques rigolos. Orthographe, etimologie.
Dans les BD'dicovilles, les mots vivent dans des quartiers avec des parcs linguistiques rigolos.
Tiens, une poursuite dans un tableau de Magritte. Orthographe, etimologie.
Tiens, une poursuite dans un tableau de Magritte.
Oscar... GOOOOO!  Orthographe, etimologie.
Dans BDicoville, Oscar est un super héros car il est à la fois Sherlock Homes, Spiderman, etc. Orthographe, etimologie.
Dans BD'dicoville, Oscar est un super-super héros car il est à la fois Sherlock Homes, Spiderman, Michel Vaillant, etc.
Dans BDicoville, orthographe, principe de Calli. Orthographe, etimologie.
Dans les BD'dicovilles, on met en relief la particularité des mots, ainsi tout devient lumineux et graphique :
- lettres muettes : bruit, tortue
- accord des pluriels : les pluriels
- accord au féminin : une jolie rose
- conjugaison : il a mangé
- le « e » muet : hachoir, internet
Pour sauver leur ami joli, nos héros ontcidé de se rapprocher discrètement afin de surprendre et d'attraper moche. Mais en s'approchant, Pop s'interroge : « Pourquoi joli et moche jouent-ils ensemble ? Cela ne ressemble pas à un kidnapping... »
Dans chaque aventure de Dicoville, on apprend des 'trucs affligeament drôles ' !. Parc des synonymes. Orthographe, etimologie.
Dans chaque aventure de BD'dicoville, on apprend
des « trucs affligeamment drôles » !
Entrée dans Villers-Cotterets. Orthographe, etimologie.

L’écriture des scénarios inspirée de résultats scientifiques.

Lorsque j’imagine les scénarii de Dicoville, j’ai en tête les résultats d’études effectuées dans les domaines de l’orthographe, de la lecture, de la mémoire et de l’apprentissage. Dans le premier album, Calli propose à Pop : « Et si l’on écrivait en couleur les lettres que l’on n’entend pas ? Cela pourrait aider les enfants ? ». Cette idée simple nait des travaux sur les notions de transparence et d’opacité de l’orthographe que l’on comprend en lisant Liliane Sprenger-Charolles ou Michel Fayol. Si Calli était chercheur, il aurait dit : « Mettons en couleur l’opacité de l’orthographe.» (qui est une idée forte de ce projet : voir dans le site explication et charte du « principe de Calli »).
Dans l’album 2 de Dicoville, la grande architecte de l’Académie française présente « le grand arbre de l’invention des mots » qui s’inspire des travaux de la chercheuse Nina Catach. Les travaux de Roland Goigoux sur la compréhension des textes influencent l’écriture des textes narratifs de Dicoville : des mots simples, des phrases courtes, des répétitions volontaires, des anaphores, l’enchainement de synonymes pour faciliter la compréhension d’un mot plus élaboré, etc. De même, à la fin de chaque album, lorsque que je reformule les « équations orthographiques », je propose une démarche de consolidation, celle-là même exprimée par le neuroscientifique Stanislas Dehaene. C’est une manière passionnante d’écrire, c’est aussi une démarche incontournable de création car la finalité de notre projet est l’efficacité de l’apprentissage de l’orthographe.

Une bande dessinée de 6 à 122 ans.

Sur la première maquette de BD'dicoville, il était noté de 6 à 14 ans : c’est-à-dire du CP à la 3ème, période de l’acquisition et de la consolidation de l’orthographe. Mais, en testant les maquettes auprès des adultes, nous avons perçu l’intérêt de tous pour une BD qui s’amuse de notre langue et de son histoire orthographique. Ainsi, c’est une collection jusqu’à 122 ans (record de la doyenne de l’humanité, Jeanne Calment) avec un clin d’œil aux 7 à 77 ans du journal de Tintin.

Accepter l’adversité puis…

Dans son livre Zéro faute, François de Closets parle des collectionneurs, ceux qui s’émerveillent de tel illogisme orthographique ou de telle exception à la règle. Les philatélistes préfèrent les timbres avec des défauts, de même les collectionneurs de la langue française aiment les mots rebelles et irrationnels : « C’est merveilleux, le mot irrationnel s’écrit avec 2 n et irrationalité avec un seul ! C’est mignon cette lettre « e » qui se prononce « a » dans le mot femme ! Retarder donne retard, lézarder donne lézard, regarder donne regard, mais cauchemarder, lui, donne cauchemar, n’est-ce pas
« cauchemardesquement truculent »
?
Non, ça ne l’est pas ! L’orthographe, c’est sérieux ! C’est un outil de communication qui doit permettre à tous de se comprendre facilement à l’écrit. L’orthographe est le code de notre langue et il devrait être beaucoup plus rigoureux qu’il ne l’est. Voltaire et bien d’autres se sont battus pour la réformer, sans réussite, et « Zéro faute » nous dit clairement qu’il faut faire le deuil d’une orthographe française bien conçue.

…rebondir

Pourtant, dans cette adversité, il y a un élément positif et intéressant à observer : il existe des individus, les « collectionneurs », qui prennent du plaisir avec l’orthographe française. Nous en avons donc attrapé un ou deux, pour scanner leurs neurones afin de les comprendre. Et en effet, face à un mot bizarre, illogique ou compliqué, la zone du plaisir de leur cerveau s’inonde de dopamine. CQFD, n’est-ce pas la preuve « neuroscientifique » que l’on peut prendre du plaisir avec l’orthographe française ?
D’où ces questions : comment transmettre l’esprit collectionneur aux écoliers français ? Comment leur parler des mots pour qu’ils s’émerveillent de leur défaut ?
Ce raisonnement, on l’avoue, par l’absurde, est l’une des bases de l’opération enthousiasme orthographique et de la collection BD'dicoville.
Dans les BDicovilles, les mots vivent dans des quartiers avec des parcs linguistiques rigolos. Orthographe, etimologie.
Dans les BD'dicovilles, les dessins donnent vie aux expressions.
Le marchand de sable est passé. Orthographe, etimologie.
Arts et sciences, orthographe, je te tiens. Orthographe, etimologie.
Dans chaque aventure de Dicoville, il y a de l'action, des intrigues... Il semblerait que le mot 'moche' a kidnappé le mot 'joli'..., un peu trop facile ce délit de faciès ! Orthographe, etimologie.
Dans chaque aventure de BD'dicoville, il y a de l'action, des intrigues... Il semblerait que le mot moche a kidnappé le mot joli..., un peu trop facile ce délit de faciès ! (Le but est d'en discuter avec l'enfant à la fin de l'histoire).
Dans Dicoville, il y a aussi l'Histoire avec un grand 'H'. Mais pourquoi est-ce que les cribes de François 1er ont inventé une orthographe aussi compliquée... non ! J'y crois pas ??? Orthographe, etimologie.
Dans BD'dicoville, il y a aussi l'Histoire avec
un grand « H ». Mais pourquoi est-ce que les scribes de François I ont inventé une orthographe aussi compliquée... non !
J'y crois pas ???